Sandra Acouri Saab est née en 1972 à Beyrouth. Deux ans plus tard, lorsque la guerre éclate au Liban, sa famille quitte définitivement le pays pour s'installer en Principauté de Monaco où elle fera toute sa scolarité.

En 1992, elle se rend à Paris pour y faire ses études en Architecture d'intérieur, à l’Académie Charpentier où elle obtient son diplôme d’Architecte d’intérieur. Dans le cadre d’un concours organisé par la firme allemande Hettich International, son “meuble pour artiste peintre” obtient le premier prix et sera exposé à Paris, dans la galerie d’art Le Via, et au Salon du Meuble deux années consécutives (1995-1996). À la suite de ça, en 1996, elle effectue un stage dans la section design du cabinet d'architecture de Jean Nouvel à Paris.

Mais Sandra se détourne volontairement de l’Architecture d’Intérieur dans le but d'enrichir ses dons d’artiste et de développer son regard sur le monde. Elle fait un stage en scénographie chez François Confino où elle aide à la réalisation de nombreux projets. Dès 1997, Sandra se lance dans l'illustration publicitaire avec “le Fan Man” (de François Celier) et cinématographique avec “Bella Donna”(de Denis Zorgniotti).

En 1998, la compagnie de jeux informatiques Learn Technologies Interactive, basée à New York, fait appel à ses services. Son intervention se situe aux niveaux du storyboard et de la conception architecturale du projet “7 Wonders”.

En 1999, départ à Bahrain où elle travaille pour le Ministère de l’Information en tant qu’illustratrice, son travail est publié dans le magazine local Huna al Bahrain. Attirée depuis son plus jeune âge par l’expressivité des visages, elle accepte avec honneur de réaliser les portraits de l’Emir de Bahrain, le Shaikh Ali bin Khalifa et du Premier Ministre, le Shaikh Khalifa bin Salman. À la suite de ce séjour la peinture s’impose à elle comme moyen d’expression privilégié, sous des formes aussi diverses que le portrait (humain ou animalier), le trompe l’oeil, le nu... Sandra devient membre du Comité National Monégasque de l'A.I.A.P.  (Association Internationale des Arts Plastiques) auprès de l’U.N.E.S.C.O.. Elle participe à l'exposition collective sur le thème “Paysage Nouveau” avec son oeuvre “War”. En 2004, l'oeuvre "A l'Italienne" gagne le prix du jury dans le cadre de l'exposition "Le Sens des Signes". 

Depuis 2004, Sandra travaille à avec Paolo Rosa, antiquaire Italien reconnu et spécialisé dans l'art pictural du XVIIe au XIXe siècle.

En 2005, c'est avec "Le Baiser" que Sandra participe au salon annuel de l'A.I.A.P. à Monaco sur le thème "Célébration".

En 2007, elle effectue des esquisses scénographiques pour le Grand Palais à Paris, pour l’exposition “Monumenta 2007” et Anselm Keifer.

Son extrême sensibilité et sa soif d’ouverture sur le monde trouvent dans la photo un écho particulier. Si le noir et blanc remporte souvent ses suffrages, elle ne rejette pas la couleur et se plaît à marier les deux avec malice.

Par la magie des rencontres elle fait connaissance avec la troupe Monégasque de théâtre “Les Farfadets” et c’est le coup de coeur. Elle va intégrer la troupe en tant que photographe et prend des clichés pour les représentations du Bourgeois Gentilhomme, des Confessions Urbaines, pour Burlingue, etc...

Après sa dernière exposition personnelle du 29 septembre au 12 octobre 2007 à Monaco, sur le thème des Massai de Tanzanie, avec “Les Farfadets dans l’Objectif” Sandra choisit de partager avec le public les photographies qui retracent la réalisation de la pièce “le Bourgeois Gentilhomme” par les Farfadets. Des répétitions aux essayages, des coulisses aux représentations une sélection de moments magiques capturés par l’objectif de Sandra Saab, qui cette fois encore alterne noir et blanc et couleur avec finesse. 

De 2008 à 2012 - Expérience Mexicaine qui a profondément marqué Sandra et lui a offert une toute nouvelle perspective sur le monde. Cette expérience a été non seulement enrichissante sur le plan personnel, mais elle a également nourri sa créativité et son art. En explorant les rues animées de Mexico et en côtoyant la riche culture mexicaine, Sandra a gagné en inspiration et en ouverture d'esprit. Sa vision du monde s'est élargie et elle a puisé dans cette expérience des éléments qui ont marqué son œuvre artistique. Cette période de sa vie a été déterminante pour son évolution en tant que créatrice et a profondément influencé son art, imprégnant chaque oeuvre d'une touche unique. 

En 2011, l'exposition "Souls of Africa"  voyagera jusqu’au Mexique, où elle est accueillie par le Musée Joaquin Arcadio Pagaza. 

En 2012, c'est au tour d'Oslo de recevoir les oeuvres à l'encre de chine de l'artiste réunies sous le titre de  "Allegoric Hegemony" dans la Monte Carlo Galleri.

De 2012 à 2017, Sandra retrouve ses premières amours dans le Design de Mobilier et le Graphisme. Elle dirige un bureau d'étude sur Paris.

En 2021 Back to Africa - L’artiste libanaise présente ses oeuvres sur la Tanzanie et le peuple Massai. Leurs regards, tour à tour, fiers ou bienveillants, mêlés aux couleurs chatoyantes de leurs parures vous guideront sur un parcours initiatique enchanteur. Au travers d’une dizaine d’oeuvres originales se profile la technique inimitable de cette artiste multiforme qui a voué sa recherche artistique à retranscrire les émotions et la complexité des êtres. Comme un enrichissement intarissable, c’est dans ses voyages et ses expériences artistiques diverses qu’elle puise son inspiration. Aujourd’hui, exposer l’Afrique dans un restaurant libanais : l’expression viscérale du rêve d’altérité de l’artiste, doublé d’un hommage à son pays d’origine. Une ma- nière de boucler la boucle et de nous inviter à gommer les frontières en misant sur nos émotions communes bien plus que sur nos différences. 

En 2022 Pyxis voit le jour - La Galerie Vallois présente son travail pour la première fois, du 1er au 23 décembre, dans son espace du 41 rue de Seine. Pyxis* est une plongée dans le monde intérieur de Sandra Saab, un univers atypique, intemporel et profond. Cette exposition est construite autour de l’intrigante série de figures en argile qu’elle a sculptées directement à l’intérieur de boîtes à cigares, sans esquisse préparatoire.